le Nouveau-Brunswick a besoin de 7 500 immigrants par an pour s’attaquer au manque de main-d’œuvre

L’année dernière, la province a accueilli environ 4 100 nouveaux arrivants.

«Vous ne pouvez pas avoir de plan pour faire croître l’économie sans un plan pour faire croître la population», a déclaré Alex LeBlanc, directeur général de la CMNB.

L’augmentation des niveaux d’immigration est l’une des principales recommandations formulées par l’organisation à but non lucratif à la suite d’une tournée de 15 communautés dans le cadre de New Conversations, qui comprenait des présentations sur les besoins en main-d’œuvre du Nouveau-Brunswick par les économistes David Campbell et Richard Saillant.

L’immigration devrait être un pilier essentiel de la croissance démographique pour faire face aux pénuries de main-d’œuvre, a déclaré M. LeBlanc. Cela s’explique par le fait que 110 200 Néo-Brunswickois quitteront le marché du travail de façon permanente d’ici 2026, principalement en raison de départs à la retraite. Pendant ce temps, la province ne produira que 76 000 diplômés du secondaire au cours de la même période.

«Même si nous pouvions obtenir les 76 000, nous aurions toujours un manque à gagner important. Notre réflexion devrait donc aller au-delà de la rétention de nos jeunes, mais aussi du fait de ramener les Néo-Brunswickois à la maison, mais de véritablement faire de l’immigration un pilier de la croissance démographique au Nouveau-Brunswick », a déclaré LeBlanc.

La croissance démographique de Moncton dépend des immigrants

«Plus de 51% de la croissance de notre population provient maintenant de l’immigration. Et depuis le début des années 2000, nous avons vu une augmentation de 500%, mais nous avons toujours besoin de plus de personnes dans notre communauté », a-t-elle déclaré.