ATTENTION. Votre profil dans les reseaux sociaux pourrait vous faire perdre votre visa ! Êtes-vous assez actif sur les médias sociaux et souhaitez-vous obtenir un visa pour la destination de vos rêves? Eh bien, félicitations! Vous venez de faciliter le travail des autorités des visas des différents points névralgiques à l’étranger. Tout ce qu’ils ont à faire pour déterminer si vous êtes la bonne personne à qui vous permettre d’entrer est vérifié votre profil et votre historique sur Twitter ou Facebook ou sur tout autre site de réseau social que vous pourriez utiliser, et découvrez facilement si votre soi-disant conjoint est vraiment votre conjoint, ou si vous êtes en contact avec des séparatistes et planifiez quelque chose de GRAND mais MAUVAIS.Oui c’est vrai! Selon un rapport de livre blanc, les responsables de l’immigration et de la sécurité des frontières à travers de nombreux points chauds étrangers renommés vous suivent sur les médias sociaux et vérifient vos profils en ligne.Selon le rapport, une telle démarche contribue à faire apparaître des divergences dans les détails présentés aux autorités de l’immigration, des liens vers les groupes extrémistes (le cas échéant) et même des publications en ligne pouvant être considérées comme du discours de haine en vertu des règles et règlements du pays hôte.En dehors de cela, les autorités de certains pays, comme les États-Unis, par exemple, disposent désormais du pouvoir de rechercher vos appareils électroniques, qu’il s’agisse de votre téléphone portable ou de votre ordinateur portable. Au cours de l’exercice 2017, les autorités américaines auraient effectué 30200 recherches sur les gadgets électroniques, enregistrant ainsi un bond de 58% par rapport à l’année précédente. Quand on le compare à l’exercice 2015, il se rend compte qu’il n’y avait alors que 8500 cas de fouille des gadgets électroniques.La tendance dite des recherches augmentées se poursuit sans relâche. Jusqu’au 31 mars de cette année, qui aux États-Unis crée le premier semestre de l’exercice 2018, près de 15 000 recherches ont été effectuées. Bien que le chiffre ne soit pas énorme, les personnes entrant ou sortant des États-Unis ne devraient pas être vraiment étonnées au cas où on leur demanderait d’ouvrir leur téléphone portable ou tout autre appareil aux frontières.Une fouille primaire du gadget électronique peut être effectuée même sans la moindre trace de comportement criminel. Une recherche avancée – qui consiste à saisir l’instrument et à le renvoyer au laboratoire de police scientifique – est effectuée lorsque les agents ont de bonnes raisons de soupçonner des infractions pénales ou des craintes pour la sécurité nationale.Selon le livre blanc sur lequel est basé ce rapport, les différentes entreprises doivent se doter de certaines politiques pour mieux outiller leurs travailleurs afin de les aider à gérer de telles situations difficiles.En vertu de la législation américaine en vigueur, les recherches aux frontières sans mandat ne sont autorisées que pour les informations enregistrées sur l’appareil lui-même. Les autorités frontalières n’ont pas le droit de rechercher des données enregistrées sur le cloud via le périphérique mobile d’un visiteur. Ainsi, les touristes peuvent prendre certaines précautions, telles que limiter le nombre d’appareils qu’ils apportent, transférer des données sur le nuage et effacer des informations sensibles avant leur déménagement.Outre les recherches physiques sur les différents appareils numériques, de nombreux pays tels que Singapour, l’Afrique du Sud, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et les États-Unis s’occupent également de repérer les empreintes de médias sociaux.Les fonctionnaires consulaires canadiens qui évaluent les demandes de résidence permanente peuvent prendre connaissance de toute information qui peut être obtenue publiquement et des lettres de refus communiquées aux candidats, en raison des irrégularités éventuellement constatées.En vertu du code d’équité de la procédure, si l’agent concerné tombe sur quelque chose de désapprouvant en ligne, tel que le compte de médias sociaux du demandeur montrant de nombreuses photos avec un partenaire autre que celui mentionné dans la pétition, il peut demander une entrevue, offrant ainsi à l’aspirant élucider.Les travailleurs présentant une demande de visa, de permis de travail ou de résidence ne devraient pas être surpris si des informations sont recueillies sur leurs plateformes de médias sociaux et utilisées pour rejeter leurs pétitions.L’examen de l’empreinte des médias sociaux devrait devenir plus difficile, même si les États-Unis pourraient être le premier pays à cet égard. Comme indiqué précédemment, le département d’État des États-Unis a proposé un plan plus large consistant à demander à presque chaque candidat à un visa les identifiants de médias sociaux utilisés par eux au cours des 5 années précédentes (bien que le plan ne comporte pas de demande de mots de passe).